Dimanche 27 & Lundi 28 Novembre 2011

Nous sommes arrivés de nuit, en sortant de l’avion les 20° nous enveloppent, la politesse du chauffeur de taxi nous rassure et la traversée du port industriel et des grattes ciels innombrables nous font pousser des « waouuu » d’étonnement. Hong Kong c’est un peu New York à Monaco, une ville où tout est concentré sur une petite surface entre la mer et la montagne.

Au premier abord, la foule, la hauteur des buildings, la circulation, le foisonnement des lumières et des boutiques nous étouffe un peu et puis, très vite, on se détend car tout est sécurisé, organisé, efficace, et le melting-pot culturel des plus intéressants. De l’uniformité de la population chinoise, nous passons à un brassage d’occidentaux, indous, malaisiens, qui fait du bien. Ce concentré est surtout un concentré de réussite économique, même si depuis 1997 le territoire a été rétrocédé par l’Angleterre à la Chine, l’argent coule à flot, le business est roi et nous n’avons jamais vu autant de Porches, Ferrari, Maserati toutes rutilantes.

Hong Kong est une île reliée au continent par un ferry que nous avons pris pour rejoindre les rues commerçantes de Kowloon plus au nord. L’empreinte des anglais y est bien présente : rugby, golf, pubs, autobus à double niveau, et nous imaginons à quel point ils ont dû vivre dans l’opulence pendant des années ici. Aujourd’hui, les riches Hong kongais ont les yeux bridés et ne craignent plus la vieille Europe. Nous avons fêté l’anniversaire de Sylvie dans un resto argentin avec deux de ses collègues et nous avons apprécié un bon steak arrosé d’un excellent vin rouge, enfin !

Le lendemain un autre collègue de Sylvie (elle est très connue à Hong Kong…) nous a fait découvrir la campagne environnante via une randonnée de trois heures sur les crêtes qui surplombent la ville jusqu’à une belle plage où nous avons pris notre premier bain depuis notre départ.

Là nous avons croisé une image de manga bien réelle, une jeune fille aux longs cheveux bleus peroxydés, et son photographe.

Etait-ce une star locale ? Nous ne le saurons jamais, mais la photo est belle.

Toute cette magie nous fait délirer, nous nous sentons bien ici, et si nous restions à Hong Kong … ?

Merci pour tous vos messages pour mon anniv !!!  je ne dis plus l'âge ;))

Nous avons un super beau temps, et un soleil magnifique ...  eh eh   Nous avons sorti les sandales et les tongs, le pied !

Nous n'avons pas de connexion internet dans la chambre uniquement dans le hall de l'hôtel alors patience pour les articles et les photos....

à très bientôt !

Sylvie

Samedi  19 et Dimanche 20 Novembre 2011

Yanshuo et ses pics karstiques au milieu des rizières ....

Arrivés de nuit, nous étions loin d’imaginer quel spectacle nous attendait ce matin. Notre pension hôtel est située au bord d’une rivière paisible et entouré de pics montagneux très abrupts d’environ 100 à 200m de haut et recouverts de végétation appelés « pics karstiques », ce que Sylvie nomme poétiquement « les gros rochers poilus »…

Bref, c’est magnifique, paisible, serein, reposant, et notre première rand en vélo nous a confortés dans cette idée. Nous avons partagé avec deux femmes et un enfant sortis de nulle part des pamplemousses locaux assis dans un champ en riant aux éclats lorsque j’ai sorti mon Opinel pour l’éplucher.  Nous avons continué à rouler entre ces pics en découvrant des points de vue plus beaux les uns que les autres jusqu’à un petit restau au bord de l’eau.  Là reposaient des radeaux en bambou sur lesquels Arthur s’est, bien entendu, aventuré avec sa sœur.  Deux messieurs  leur ont montré comment avancer à l’aide d’une perche. 

Un moment après, Camille nous a rejoint mais pas Arthur, et soudain nous entendons un grand plouf ! Arthur venait de fêter ses dix ans par une galéjade dont il a le secret. 

Notre guide a cru s’étouffer de rire lorsqu’elle l’a vu revenir trempée avec  sa bouille ébahie!

Pour finir, je voudrais vous faire partager la peur qui nous anime lorsque nous voulons traverser un carrefour en vélo, heu, comment dire, c’est inimaginable. Il faut se frayer un chemin entre les autres vélos, les piétons, les bus, les charrettes,  les camions, les grosses voitures, et tout cela se fait dans tous les sens à grands coups de klaxon, avec le sourire et à 30 à l’heure  heureusement ! Voilà, tout est cool ici, demain descente en radeau de bambou en espérant n’entendre aucun plouf… et ce soir nous fêtons les 10 ans d’Arthur dans un restaurant tenu par un français. A pluch.

Réponse à la devinette culinaire :

Bravo à Jean Pierre Boy, c'est du "comcombre de mer" ... on ne peut pas vous dire quel gout cela a car on a pas eu le courage de goûter !

Plus de photos ? Allez voir dans Albums Photo Chine dans la rubrique à droite .....

Dimache 13 & Lundi 14 Novembre 2011

Après une bonne nuit en train au milieu d’un wagon couchette partagé avec des chinois ronfleurs et cracheurs mais néanmoins charmants, nous sommes arrivés à 6h du matin à la gare de Xi’an pas très frais mais entiers.

Nos couchettes alignées ...

Séance lecture pour Camille ...

Une personne de l’auberge de jeunesse est venue nous accueillir et nous prenons deux taxis. Je monte avec elle et Camille dans l’un et Sylvie et Arthur dans l’autre. Notre taxi arrive 10mn après à bon port et…pas de Sylvie et Arthur !

Sachant qu’ils n’avaient pas les bons sacs avec les guides, que leur taxi ne comprenait pas un mot d’anglais , que nous n’avons toujours pas de téléphone avec l’option internationale contrairement à ce qui nous a été certifié (merci SFR, autre bande d’incapables - pardon Cathy) et qu’ils ne connaissaient pas l’adresse de l’auberge, nous avons flippé pendant 45mn croyant ne plus jamais revoir l’autre moitié de notre famille chérie.....Surtout que la fille de l’auberge qui nous avait accompagnés était manifestement encore plus paniquée que nous… 

Camille et moi sommes même repartis à la gare les chercher quand notre accompagnatrice a reçu un appel rassurant : ils étaient arrivés enfin, ouf ! 

En fait, Sylvie se rappelait juste du nom de l’auberge. Ils sont retournés à pied à la gare et ont réussi à se faire comprendre par chance d’une chinoise qui parlait un peu anglais et connaissait l’adresse. Ils ont repris un taxi avec l’adresse écrite en Mandarin.

Fin du stress pour tout le monde ! Ouf

 A peine remis, nous avons arpenté les rues de cette ville (en pensant à Fanfan) qui grouille de monde et nous étouffe. Nous galérons pour nous déplacer dans la ville car les taxis refusent de prendre les étrangers aux visages pâles !

En revanche, un musée nous a enthousiasmé : la Forêt des Stèles.

Les sculptures très anciennes sont magnifiques.

Nous sommes allés ensuite au sein du quartier musulman pour admirer la magnifique tour de la cloche et celle du tambour.

Le lendemain, départ en bus public pour 1h de trajet.

Et là nous avons été émerveillés par le site extraordinaire de l’armée des soldats enterrés. Nous en avions déjà entendu parler, nous avions vu des émissions à la télé, mais franchement c’est complétement fou !

Ces milliers de soldats sont fantastiques  et nous entrainent  deux mille ans en arrière dès que nous pénétrons dans cet immense hangar où ils nous attendent immobiles.

En repartant nous en avons profité pour rigoler en posant en guerriers pour une photo tellement kitch comme nous les aimons tant.

                                                                                                                          Et voilà, demain nous passons du Moyen Age au troisième millénaire en 1h30 d’avion qui nous amènera à Shanghai, salut les loulous !       

Jeudi 10 novembre 2011

Pour les chinois Pingyao avec ses 450 000 habitants est un petit village qui ne vit que du tourisme. Cette très ancienne ville est passée au travers des démolitions organisées.

C’était une ville marchande florissante durant les dynasties MING et QING dont les commerçants ont créé les premières banques du pays.

Non loin d’ici a été tourné le film « Epouses et concubines » en raison de la qualité de conservation des anciennes résidences qui se visitent aujourd’hui.

Nous restons un jour de plus en raison d’un manque de place dans le train pour Xi’an, ce qui nous permet de visiter toute la ville en tandem et d’avancer les cours des enfants. Nous logeons dans une ancienne demeure Ming dans laquelle Valery Giscard D’Estaing et sa femme ont séjourné, photo à l’appui…

Nous dormons tous les quatre dans un seul lit qui fait trois mètres de large, c’est une première et c’est marrant comme tout.

A plouch !