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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 22:29

  

Tout s’est tellement bien passé sur l’île du sud que nous en avions oublié les aléas de la météo et arrivés sur l’île du nord celle-ci nous a bien arrosés, avec des vents de 120km. Résultat, les nombreux arbres déracinés barrent les routes et la marche au milieu des volcans est supprimée du programme ainsi que le site le plus visité du pays : les grosses chutes d’eau  de « Huka Falls » sur la rivière Waikato qui drainent le lac Taupo. Mais en tant que grand spécialiste des volcans d’Auvergne( !), je n’ai pas tardé à retrouver cette bonne odeur de soufre qui émane des fumeroles çà et là, accompagnées de légères fumées jaunâtres. Le site géothermique de Wai-O-Tapu est étonnant car on a  vraiment l’impression de marcher au cœur d’un volcan.

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La couleur jaune du soufre domine, les fumées qui s’échappent des piscines bouillantes et bruyantes sont inquiétantes  et nous déambulons au milieu de ce paysage lunaire dans lequel tous nos sens sont stimulés.

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Les couleurs sont magnifiques et passent du gris du pétrole et du graphite au vert de l’arsenic en passant par le jaune vif du souffre et de l’orange vif non identifié.

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Pas de doute, l’activité sismique est réelle et le magma n’est pas loin sous nos pieds.  D’ailleurs des pancartes nous indiquent de ne surtout pas s’écarter du chemin car le danger est bien réel.  

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Après une brève  accalmie de la pluie sur le site volcanique, celle-ci nous accompagne avec vigueur jusqu’aux Lacs bleus et Lac vert, où nous campons au milieu d’autres routards bien moins équipés que nous, mais beaucoup plus jeunes…

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Arthur en profite pour pécher au lancé entre deux averses sans lâcher sa « chupachoups »,la classe quoi !


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Le lendemain l’humidité ambiante ne nous empêche pas de prendre de la hauteur à Roturoa pour une descente en luge sur des pistes aménagées  avec des remonte-pentes et des tire-fesses, sans la neige

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. Bonne tranche de rigolade en famille malgré quelques frayeurs dues à des freinages ratés et autres dépassements téméraires.

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Chauds  les Fouet’s dès qu’ils sont en compet’ sur un circuit !

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  Nous continuons toujours plus en direction du nord vers une nouvelle attraction naturelle. En effet, nous découvrons une autre conséquence de la présence de cette activité géothermique :

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 les « hot water beach » ou piscines d’eau chaude naturelles dans lesquelles les néo-zélandais s’amusent comme des petits fou en creusant des trous pour y plonger la partie la plus charnue de leur anatomie…

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Je vous jure qu’une eau à 70° est insoutenable plus d’une seconde, c’est étonnant pendant 5mn. Et bien ici, c’est pendant des heures que les gens s’ébrouent joyeusement avec leurs pelles louées 5$, jeunes et vieux, avec barbecue, bière et compagnie…marrant.

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 En parlant d’activité sismique, des panneaux nous rappellent que le risque de tsunami est bien présent, cool .

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Enfin nous arrivons à Auckland non sans avoir rencontré de très jolies vaches aux longs poils caramel (le salon de l’agriculture me manque…).

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Une petite ballade pour voir le site magnifique et de Coromandel et nous voilà repartis.

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Auckland donc, nous accueille avec ses rues en pentes comme à San Francisco, mais sans aucun attrait.

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 L’île du nord nous a moins emballée, plus peuplée, plus prévisible mais dans l’ensemble la Nouvelle Zélande nous a enthousiasmé par ses paysages et ses habitants, c’est un pays très attachant où l’on pourrait vivre avec une qualité de vie exceptionnelle. En plus on adore les totems maori…Pour finir en beauté, un matin, je suis rentré dans une douche et un petit nez et un œil terrifié est apparu au coin du rideau de douche, une petite voix fluette me disant : « sorry, i haven’t locked my door… », la petite dame a eu bien peur, heureusement qu’elle est tombée sur un gentleman. Voilà pour le pays des kiwis, à plouch les parigots !


Un petite pub à la Neo Zélandaise !!

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 11:15

Un millimètre de long, juste un petit millimètre, c’est la grandeur de ces petites mouches de sable noires, les « sandfly », qui pullulent sur les plages. Elles sont discrètes, ne font pas très mal quand elles vous piquent, mais elles vous font des boutons comme ceux que font les puces.

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Au fil des heures ils vous démangent de plus en plus et cela dure pendant des jours à vous gratter irrésistiblement, ce qui ne fait que raviver la piqûre, c’est une horreur ! Je hais les sandfly ! Et bien figurez-vous qu’elles adorent habiter dans les kayaks et profiter de vos pieds et chevilles prisonniers dont elles pompent goulument le sang, arrrggghhhh , je hais les sandfly !

Donc, après la glace et les pancakes, nous avons décidé de jouer les Davi Crocket en kayak dans le parc national Abel Tasman avec ses plages et lagunes aux eaux turquoise accessibles qu’en bateau taxi.

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La mer est à marée basse donc notre bateau taxi est amené à l’eau en tracteur par un kiwi super sympa qui a eu la bonne idée de laisser une canne à pêche sur le flanc de son bateau. Après quelques centaines de mètres, il nous montre une nuée d’oiseaux, il nous explique que là ils sont calmes mais que lorsqu’ils pêchent, la pêche est aussi réussie pour lui. Quelques minutes plus tard, nous voyons les volatiles plonger come des dingues, notre skipper s’excite tout à coup et lui aussi trempe sa canne à pêche et la met dans les mains d’Arthur qui n’a pas le temps de dire ouf qu’une force contraire plie la canne, pas de doute c’est du gros ! En quelques minutes, une bonite (un poisson de 50cm, ressemblant à un petit thon) est ramenée à bord. Fier « comme si il avait un bar tabac » ;) Arthur pose pour la photo et nous relâchons notre prise, heureux.

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Ce n’est pas encore une truite où un saumon mais c’est le bonheur total. Ensuite, nous prenons possession de nos kayaks (et de leurs sandfly), et nous voilà partis sous le soleil vers l’île d’en face à la rencontre de jeunes otaries,

 

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puis sur une autre de cormorans qui nous toisent fièrement sur leur rocher sans bouger une plume.

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Une jolie plage nous accueille ensuite pour une pause boisson, et les enfants en profitent pour faire un plouf

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mais ressortent bien vite de l’eau car même si il fait bon, nous ne sommes pas en Thaïlande…

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Nous avançons tranquillement sur ces eaux translucides,

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et notre balade se terminera bien plus tard avec un vent contraire qui s’est invité et Arthur qui pagaye une fois sur trente dans notre kayak, bref une vraie séance de musculation,

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d’ailleurs mes bras ont doublé de volume à l’arrivée ! Nous continuons vers le nord, c’est marrant nous voyons de plus en plus de lamas dans les près, c’est juste un avant-goût de l’Amérique du Sud.

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Nous sommes au début de l’automne ici et nous traversons une région arboricole en pleine récolte. Au bord des routes des petites cabanes proposent en libre-service des sacs de pommes et poires pour 3 dollars NZD (env. 1,80€) que chacun dépose dans une boîte prévue à cet effet. Chez nous au bout de 10mn, il n’y aurait plus de boîte, au bout de 20mn plus de fruits et après la première nuit, plus de cabane du tout ! J’exagère à peine, mais ce savoir vivre, ce sens civique collectif fait plaisir à voir.
Arrivés à sur l’île du Nord à Wellington après 3heures de traversée en ferry,
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nous amarrons notre vaisseau sur un parking du port et après avoir fêté la St Patrick au milieu de jeunes habillés en vert, nous sommes allés voir un match de rugby opposant l’équipe de Wellington, les Hurricanes aux Highlanders.

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Super match, super ambiance familiale, le rugby est bien une religion ici, et hommes et femmes, jeunes et vieux, communient dans l’ovalie (quel lyrisme…on dirait du Léon Zitrone !)

Le lendemain nous sommes allés visiter le musée Te Papa (gratuit).

 

Toute l’histoire et la culture du pays y est retracée avec brio et nous avons passé de longues heures à tout découvrir. Une nouvelle fois c’est tout un peuple -les maoris- que nous, européens, avons décimé, humilié, spolié.

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Ce n’est qu’en 1995 que la Reine d’Angleterre a reconnu la souveraineté du peuple maori sur ses terres, ou plutôt ce qu’il en reste sous le statut de réserve. Le fait d’être sur place donne une ampleur insoupçonnée au sentiment de compassion que l’on peut éprouver, et après les aborigènes, nous avons une nouvelle fois un trop plein d’injustice qui nous donne la nausée. Heureusement les œuvres d’art nous font oublier un peu la triste réalité historique si proche. Après une nuit de camping sauvage et 150 km en direction du nord, nous découvrons les pentes embrumées du volcan Ruapehu, au pied du lac Taupo.

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Nous sommes sur la ceinture de feu du Pacific et ce volcan est un des plus actifs du monde, la dernière irruption date du 25 septembre 2007, gloups. Le temps exécrable ne nous permettra pas de nous approcher plus alors nous décidons de taquiner la truite et c’est enfin la première prise pour Arthur, une belle truite arc-en-ciel de 27cm, tout seul comme un grand, séance émotion !

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A très bientôt pour une suite volcanique les djeun’s !

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 22:44

 

Après les fjords sous le soleil, nous avons continué notre périple sous la pluie. Il pleut ici très souvent et en grande quantité (élément indispensable à la formation de celui-ci). Au pied du glacier que nous allons découvrir, les précipitations sont de 5100mm par an alors qu’elles ne sont que de 610mm par an à Londres ! Nous avons donc été obligés de retarder notre ascension de 24h en raison du mauvais temps et nous sommes restés à FRANZ JOSEPH (drôle de nom pour cette petite ville dont nous n’avons pas trouvé l’origine, certainement le nom du pionnier qui s’est installé ici ?). Une journée off durant laquelle nous avons mis l’accent sur l’école (c’est un peu dur en ce moment dans le camping-car) et une visite de la maison des kiwis que nous n’avons pas été autorisés à photographier. Cet oiseau bizarre qui peuplait par millions la région est aujourd’hui protégé.

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C’est marrant de les voir dans une semi obscurité entrain de plonger leur long bec dans le sol pour y trouver leur nourriture. C’est exceptionnel de voir cet animal si rare.

Le lendemain, le soleil est bien présent et nous sommes pris en charge par un guide et une équipe très pro.

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Tous ces gens sont incroyablement calmes, cool , bien organisés et agréables. Après avoir pris possession de nos crampons (gloups), nos chaussures imperméables, nos grosses chaussettes en laine, nous sommes partis en bus jusqu’au glacier qui descend à 300m d’altitude, ce qui est très rare.

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Notre marche d’approche dure une heure et demi et, alors que nous marquons une pause, une voix s’adresse à nous : « Françoooooois ! », et qui vois je ? Notre djeun’s Ellies, l’aventurier, le sportif, l’excellent Aurélien entouré de deux copines fort charmantes. Nous savions qu’il était en Nouvelle Zélande mais sans arriver à se joindre et il est là par hasard avec nous, nous partons dans de grands éclats de rire et immortalisons l’instant en image.

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C’était cool de le rencontrer dans ces conditions.

Nous avons continué notre ascension en chaussant les crampons car nous sommes sur la glace vive et le spectacle est grandiose. Certains font de l’escalade, nous nous contentons d’explorer des cavités glacées, qui nous éblouissent de leur beauté.

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C’est un spectacle son et lumière car nous entendons régulièrement des craquements sourds et inquiétants qui précèdent le grand bruit d’un pan entier de glace qui s’effondre dans la rivière sous le glacier.

 

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Marcher sur ce glacier fut un réel plaisir, qui plus est sous le soleil, tant le paysage est magnifique vu du cœur de ce mastodonte qui avance à nouveau après avoir reculé pendant plusieurs années.

 

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Fatigués mais heureux, nous avons repris la route jusqu’aux « pancakes », un site où la roche semble être empilée comme des pancakes…(z’ont de l’imagination les kiwis !), pas de quoi casser trois pattes à un canard après le glacier de Franz Joseph, mais sympa quand même.

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Le soir, nous avons campé en bord de mer,

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avec toujours ces grandes fougères qui servent de sentinelles ....
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face à un coucher de soleil magnifique.
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La petite famille reprend la route et toutes les dix minutes, Arthur répète au fond du camping-car : « c’est quand qu’on pêche ? ». Va falloir taquiner le saumon bientôt sinon il va continuer à nous casser les oreilles…Comme vous le voyez, tout va bien et on vous dit à bientôt. A plouch les amigochs !         

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 21:04

 

Voyager au milieu de ces montagnes et de ces lacs qui ont servi de décor au film « Le seigneur des anneaux » nous plonge dans une ambiance de contes et légendes malgré nous. Nous sommes en train de suivre la trilogie (merci Sylvain pour les films).

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Ces paysages naturels originels sont si vastes, sans âme qui vive pendant des dizaines de kilomètres, sans une clôture, sans un tracteur, juste le bandeau noir de la route qui tranche devant nous une végétation qu’on dirait inchangée depuis l’aire jurassique, notamment des grandes fougères étranges de plusieurs mètres de haut. D’ailleurs les arbres et les plantes n’ont rien à voir avec ce que l’on connait, c’est un mélange de végétation luxuriante qu’on trouve aux caraïbes et de celle qu’on trouve en haute montagne avec beaucoup de mousse, de lichens dans des forêts primaires qui finissent par se jeter dans la mer. Souvent nous pensons aux explorateurs (le capitaine Cook) qui ont découverts ces côtes inhospitalières souvent dans la brume, et tout cela au début du XIXème siècle…fallait en avoir pour s’acharner jusque-là sans internet…Surtout en arrivant dans ces longues vallées encaissées où la mer s’engouffre profondément appelées « sounds » puis « fjords ».

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Il s’agit en effet de failles terrestres, élargies par des glaciers dans lesquels la mer s’est installée quand son niveau a monté. Nous avons découvert un de ces fjords : les Milford Sounds, en bateau et le spectacle est magnifique.

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Les falaises de plusieurs centaines de mètres avec des cascades somptueuses qui forment des arcs-en-ciel se jettent dans une eau sombre parce que profonde (plus de 400 m).

 

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En plus les dieux des fjords sont avec nous puisque le soleil est présent. Notre route nous conduit ensuite au travers de prairies envahies de moutons et de biches (nous voyons beaucoup de troupeaux de cervidés, mais pour quelle utilisation ? La chasse? La restauration ? Le repeuplement d’autres régions ?) vers la ville de Queenstown.

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Cette ville nous a enthousiasmés. D’abord la rivière est littéralement transparente et nous voyons avec envie, Arthur et moi, des dizaines de truites qui mouchent à la surface comme en suspension tellement l’eau est claire

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Un chauffeur de taxi nous renseigne sur notre destination et n’hésite pas à nous accompagner et s’assurer que nous sommes au bon endroit…imaginez la même scène à Paris ! La ville est la Mecque des sports de montagne et des sports extrêmes. Il y a des magasins de VTT et d’équipements de sport partout, des loueurs de VTT de descente proposent des parcours de fou au départ du sommet proche desservi par un téléphérique. De là-haut s’élancent de nombreux parapentes. Le saut en élastique est né ici le  « benji » est pratiqué à de nombreux endroits autour. Le lac permet tous les sports de voile et les rivières d’autres pratiques comme le « Jetboat », un petit bateau à fond plat motorisé par une turbine d’avion qui zigzague entre les rochers, testé et approuvé par la famille Fouet !
Le sîte qui donne un aperçu de la vitesse : http://www.shotoverjet.com/

 

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Après les jambes, nous avons fait travailler notre tête au musée des illusions de Wanaka où nous avons bien ri. Hologrammes et autres attractions ont ravi les enfants comme une pièce où on ne peut se tenir debout que penché et qui défie les lois de l’apesanteur .

 

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Voilà, notre quotidien est aussi fait de longs voyages et nous alternons les nuits en camping aménagé et en camping semi sauvage  au bords d’un lac ou d’une rivière souvent accompagnés par de nombreux autres campeurs de tous les pays, c’est plutôt sympa. Bien sûr tous les camping-cars se ressemblent et un matin, pas réveillé, en revenant des douches j’ai ouvert la porte et un monsieur me fit : « Bonjour » avec un fort accent anglais, lui et sa femme m’ont tendu la main hilares, car je m’étais trompé de camping-car…Ces anciens profs à la retraite de la région de Leeds au nord de l’Angleterre ont beaucoup d’humour et nous les avons croisés à d’autres endroits, lui nous disant toujours : « nous sommes garés très loin de vous, pas de problème ». La pluie ne nous a pas oubliés, ici elle fait partie de temps en temps du paysage mais les paysages sont quand même magnifiques. A plouch les amigochs !  

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 07:13

 

Et hop, un nouveau pays, des nouveaux paysages,  une nouvelle culture, et des nouveaux amis…Comme dirait Claude Nougaro : « Dès l’aéroport j’ai senti le choc… » et ce choc-là est d’abord chaleureux. C’est marrant comme on reçoit de bonnes ondes en Nouvelle Zélande, les visages sont ouverts, les gens vous parlent en souriant, ils sont très simples et très avenants, ils vous parlent de rugby, de voyage, de Paris, et sont manifestement heureux de nous voir, quel bonheur ! Ensuite dès la sortie de l’avion nous passons sous un porche en bois sculpté par des Maories, on sent que cette culture est fière et bien vivante.

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Nous avons hâte de la découvrir. Après avoir pris possession de notre compagnon pour les trois semaines à venir :

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notre camping-car super équipé de la compagnie KEA, nous partons vers le sud pour le lac TEKAPO. Et déjà nous sommes tous d’accord : nous allons adorer la Nouvelle Zélande ! Après une traversée rapide de la plaine, nous prenons contact avec la montagne, mi-Alpes, mi-Pyrénées , le spectacle est vite magnifique et lorsque nous tombons sur le fameux lac Tekapo, nos yeux sont ébahis par sa couleur :

 

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un turquoise parfait, uniforme, inattendu, presque surnaturel, et surtout somptueux. Jusque-là le temps était couvert mais même sans soleil, ce lac est beau avec ses cignes noirs majestueux et le contraste entre le turquoise et le gris du ciel.

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Une fois installés dans un camping semi sauvage (tout est très bien organisé pour le tourisme en camping-car), nous nous sommes prélassés dans des piscines exterieures naturelles à 34°, 36° et même 39°, étonnant mais au final très agréable.

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 La nuit est froide en camping-car surtout quand on est des novices comme nous…A quoi servent tous ces boutons ? Comment allumer le chauffage ? Mais pourquoi y a pas d’eau chaude ? Et l’aiguille du compteur d’électricité qui descend irrémédiablement vers le rouge…manifestement nous allons avoir besoin d’un temps d’adaptation pour maîtriser la bête. Le lendemain, le soleil fait son apparition vers midi et là le spectacle est extraordinairement beau, je n’arrive plus à empêcher mes yeux de scruter ce bleu turquoise presque mat.

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Les grands lacs se succèdent sur des kilomètres, et toujours cette même couleur folle. Notre point de chute du deuxième soir est au cœur de la montagne et nous en profitons pour faire une petite marche vers un lac glacière au pied du mont Cook.

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C’est fou d’être passé en 24h de la chaleur des plages australiennes à la pureté fraiche des montagnes de Nouvelle Zélande couvertes de moutons, ce voyage est décidément plein de surprises. Et nous nous réveillons sous un soleil inespéré qui réchauffe le haut des glaciers qui nous semblent si proches. Le paysage est digne de nos plus belles montagnes et nous décidons de faire une marche de 3 heures qui va nous mener jusqu’à deux glaciers dont un qui se termine par un lac avec des icebergs, superbe.

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Nous sentons la pureté de l’air comme si elle était palpable, c’est trop bon.

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Ensuite nous avons passé la nuit à Kurow, au bord d’une rivière à truites et à saumons. Nous n’avons pas résisté au plaisir de la pêche, sans succès, à part une belle touche pour Arthur,

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c’est le métier qui rentre mon Loulou. Nous avons découvert que ce village est celui du capitaine des All Blacks, Richie Mc Caw, incroyable, son portrait est en devanture de la réception de notre camping, une vraie  star ! 

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Enfin, nous avons mis le cap sur Dunedin en longeant pour cela la côte est. Ces changements de paysages sont tellement beaux. Nous avons découvert sur cette route une  curiosité naturelle : les boulders de Moeraki. Il s’agit de sphères parfaites de 2m de diamètre en roche grise, posées au bord de la mer, sans explication.

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Elles ont quelque chose de surnaturel et pourtant leur cœur est en cristaux grossiers agencés en figures géométriques, étrange. Nous mangeons à proximité et là encore, bonne surprise, le vin est délicieux : un Sauvigon de la région de Marlborough (Oyster Bay 2011) et un Chardonnay de Church Road ( Hauwke’s Bay 2010) vraiment excellents. Nous arrivons enfin à Dunedin où la encore les gens sont sympas, on se sent très vite chez nous dans ce pays si lointain. Le meilleur de la journée sera une petite rando sur une plage sauvage où nous découvrons des lions de mer, sorte de très grosses otaries beaucoup moins sympathiques (à ne pas approcher à moins de 20 m)

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et surtout une apparition : un petit pingouin aux yeux jaunes qui est sorti de la mer pour regagner son nid dans les dunes en se dandinant devant nous.

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Vidéo

 

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Un moment magique dont nous nous souviendrons longtemps.

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Nous ne voyons pas le temps passer ici, ce pays ses habitants sont un enchantement ! Comme vous l’avez compris nous sommes heureux en Nouvelle Zélande. A très bientôt pour la suite. (« A dishat’s à toutès » pour l’extravagant pistolet du sud ouest).           

     

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